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Vendredi 26 mai 2017
D’abord, une correction: l’appellation TGV, fleuron de la technologie française, fierté nationale, ne «disparaîtra» pas, comme nous l’annoncions dès mercredi, mais elle sera bien progressivement accompagnée de deux marques fortes. L’une existe déjà depuis quatre ans sur le segment low cost, c’est Ouigo. L’autre est toute nouvelle. Son nom: Inoui.
Après Ouigo, voilà Inoui, et très bientôt oui.sncf
Le développement d’Inoui sera progressif: d’abord sur les seize nouvelles rames de Paris-Bordeaux dès le 2 juillet prochain, puis sur un tiers du parc TGV d’ici la fin de l’année (Paris-Lyon dès l’automne, puis Paris-Strasbourg etc). Le positionnement est plutôt Premium accessible, par rapport au low cost Ouigo. Mais il y aura toujours les deux classes à l’intérieur des rames et des tarifs Prem’s. A plus long terme, c’est-à-dire fin 2019-2020, c’est l’ensemble de l’offre grande vitesse qui aura migré soit vers Inoui (75%), soit vers Ouigo (25%), à mesure que les rames nouvelles et rénovées sortiront des ateliers.
Cette refonte accompagne donc une meilleure segmentation de l’offre TGV, à partir de tarifs et de services différenciés. Selon nos informations, elle débouchera dès le mois de novembre sur un nouveau nom de l’application vedette voyages-sncf.com, qui s’appellera oui.sncf.
Ce nouvel emblème commercial de la grande vitesse est le premier étage spectaculaire de la révolution des marques SNCF (lire Mobitelex 182) voulue et travaillée par Guillaume Pepy et ses équipes depuis la fin de l’année dernière, qui pourrait se prolonger plus tard sur les autres offres ferroviaires.
Cette annonce intervient un mois avant l’ouverture commerciale des deux lignes à grande vitesse Tours-Bordeaux et Le Mans-Rennes, et s’inscrit dans une dynamique de reprise globale des trafics TGV depuis plusieurs mois.
