15/19 – Jeudi 8 août 2024, 18h40, avenue d’Iéna, Paris
Bénévoles au-dessus d’un nid de coûts
Les trois derniers jours des JO 2024 s’annoncent chauds, avec la fin de l’athlétisme et les marathons, et surtout les finales de sports collectifs où la France est quatre fois présente: handball femmes, football hommes, volley hommes et basket hommes – contre les Etats-Unis de Lebron James, Stephen Curry et Kevin Durant! C’était donc hier la dernière occasion pour Mobilettre d’aller à la rencontre de ces volontaires qui ont grandement facilité la vie des spectateurs et des touristes. La photo que nous publions ci-dessus est volontairement banale, loin des projecteurs et des caméras: un volontaire renseigne une spectatrice, avenue d’Iéna.
Ce volontaire, c’est Grégoire, casquette rose, au dernier jour de son engagement, avant de partir en vacances. Lui et les trois autres membres de son équipe ne sont pas des volontaires du Comité d’organisation des Jeux, mais des bénévoles de la Mairie de Paris, qui organise ses propres événements parallèles. Ils étaient à quelques mètres de la sortie de la station de métro Iéna sur la ligne 9, celle que de nombreux visiteurs empruntent pour se rendre à Trocadéro. Dans le jardin qui fait face à la Tour Eiffel se trouve le Parc des champions, un des lieux gratuits où le public peut acclamer les athlètes et passer du bon temps en assistant, entre autres, à des concerts.
Le job de Grégoire: orienter, informer, prévenir, et parfois annoncer une mauvaise nouvelle: le Parc des Champions est plein, malgré la jauge de 13 000 places, ou bien les portes ne rouvriront qu’à 19 heures. Arrivé aux dernières minutes de sa mission, Grégoire en tire une expérience très positive: «Les gens en général ont été souriants et nous ont donné des retours positifs.» «Et si j’ai pu aider à montrer que la France peut être hospitalière… Car il est souvent dit que les Français ne sont ni très accueillants, ni souriants».
Dans la vie, Grégoire est directeur d’un centre de recherche et de développement chez Saint-Gobain. Formé en amont des JO, il a bénéficié d’une carte Navigo pour 30 trajets, d’une place pour une épreuve des JO et de repas gratuits le soir après les rotations. Lui et ses homologues n’auront pas grevé les budgets publics.
Photo: Moctar Kane pour Mobilettre