17/19 – Samedi 10 août, 8h02, les coureurs du Marathon olympique prennent le départ avenue Victoria, devant l’Hôtel de Ville de Paris
Marathon manne
La vraie rupture des JO de Paris, c’est leur immersion inédite au cœur même de la ville, depuis la cérémonie d’ouverture jusqu’aux dernières épreuves en plein air de ce week-end, dans les enceintes temporaires de la Concorde et du Trocadéro, en passant par un parcours cycliste qui restera longtemps dans les mémoires.
Il était logique que les courses de marathons s’inscrivent dans la même dynamique de promotion internationale de Paris – et de la France. Mais les organisateurs sont allés encore plus loin dans leurs intentions, non seulement en choisissant un parcours accidenté et varié (436 mètres de dénivelé positif!), de l’Hôtel de Ville jusqu’au Château de Versailles avec retour aux Invalides, mais en proposant aussi une course populaire hier soir, hors compétition, pour 20 024 coureurs amateurs venus du monde entier, impressionnés par l’ambiance dans les rues. Exceptionnellement plusieurs lignes de métro ont été ouvertes toute la nuit afin de faciliter le retour des coureurs à leur domicile.
Finir la quinzaine olympique sur une telle initiative, c’est la confirmation que le sport en général et le marathon en particulier sont des mannes marketing de plus en puissantes pour les grandes métropoles.
L’instant décisif: Le futur vainqueur de la course masculine, l’Ethiopien Tamirat Tola Abera, sème ses poursuivants dans la descente de la Côte des Gardes. Il battra trente minutes plus tard le record olympique en 2 heures 6 minutes 26 secondes.
Photos: Moctar Kane pour Mobilettre